François SOURISSEAU

Nom

François SOURISSEAU

Activité

Gérant

Portrait

À 26 ans, François Sourisseau est chef de sa petite entreprise artisanale, Landreau-Sourisseau, à Saint-Malô-du-Bois (Vendée). Une société spécialisée dans les domaines de l’isolation, de la plâtrerie, des cloisons sèches, du carrelage, la faïence et la chape fluide.

Officiellement, il est gérant de Landreau-Sourisseau, implanté aussi aux Épesses et à Essarts-en-Bocage, depuis le mois de janvier. Mais ce n’était pas le début de carrière tracé par le jeune homme. Jusqu’en 2020, François Sourisseau était actuaire, « un métier peu connu. On est expert de la gestion du risque en assurance », rien à voir avec le domaine du bâtiment qu’il connaissait quand même déjà : l’entreprise qu’il gère aujourd’hui a été créée par son père, Pascal, et Cyril Landreau.

« Je voulais faire ce que je ne connaissais pas »

Depuis 2006, les deux hommes étaient associés. Aujourd’hui, après le rachat par François Sourisseau, ils restent dans l’entreprise, comme salariés. « Plus jeune, j’avais fait des étés dans l’entreprise. Sur des choses faciles, accessibles pour moi. Quand j’ai décidé d’arrêter d’être actuaire, parce que ça manquait de lien avec les clients, et que le télétravail ne me convenait pas, je voulais faire ce que je connaissais le moins. » Le jeune salarié démissionne de son poste « sans trop savoir ce qu[’ il] allai[t] faire ». Puis, il propose à son père d’intégrer Landreau-Sourisseau, en démarrant un CAP carreleur, pendant une année, en alternance.

Le métier plaît à François Sourisseau qui propose, quand le moment est le bon, de reprendre l’entreprise. Cyril Landreau et Pascal Sourisseau sont d’accord. « Mais je voulais absolument que l’équipe suive », soit onze personnes. Toutes sont réunies en août 2021, approuvent la décision. La passation démarre. « J’avais l’avantage de déjà connaître les aspects administratifs comme la comptabilité et la gestion. »

Depuis qu’il est gérant, François Sourisseau a restructuré l’entreprise « en donnant davantage de responsabilités aux salariés ». Sensible à l’écologie, il développe aussi l’isolation biosourcée. Enfin, il développe la numérisation : « Chaque salarié est équipé d’une tablette tactile en chantier, ce qui fait simplifie les démarches et améliore les canaux de communication. »

© OUEST FRANCE – Publié en juin 2023