Tony GEOFFROY

Nom
Tony GEOFFROY
Activité
Plaquiste
Portrait
« Chez
nous aussi, on recrute des artistes ! »
C’est la banderole affichée
devant nos locaux durant le festival de Poupet qui a tapé dans l’œil de Tony
Geoffroy lors de ses courses à pied.
Artiste, il l’est. Le Malouin a roulé sa bosse dans plusieurs
endroits avant d’emménager en 2018 à Saint Malo du Bois. D’Amiens à Bastia, en
passant par Bordeaux ou encore Brive la Gaillarde, Tony a été habitué à bouger
dès son plus jeune âge pour suivre son père muté professionnellement. Il se
pose à l’âge de 20 ans pour faire un DUT Hygiène, Sécurité, Environnement à
Tulles.
Après sa formation, il se lance
dans l’intermittence du spectacle, passant de la réalisation de court métrage
pour le cinéma, au montage de scènes, de chapiteaux…
Et en 2012, il suit une formation
de cascadeur et c’est ainsi qu’il arrive au Puy du Fou. « Je ne
connaissais pas du tout la région. Je voulais juste passer un casting et sur un
malentendu, j’ai été pris en 2013 ! » s’amuse-t-il à raconter.
Vous l’avez peut-être déjà croisé
en Viking, ou peut être même en torche humaine… Il devient au fil du temps
spécialisé dans les activités subaquatiques.
Il reste au Grand Parc durant 10
ans. Et en 2023, l’envie de prendre un nouveau virage le titille sérieusement
pour profiter au mieux de la vie de sa famille qui s’agrandit petit à petit.
« En 2018, on a acheté la maison avec ma compagne. J’y ai fait beaucoup de
travail. Je continue d’ailleurs et ça me plait. J’apprends alors beaucoup par
moi-même. Je me forme sur le tas. J’ai aidé pas mal de collègues qui retapaient
des maisons. »
Chemin faisant, l’idée d’une
reconversion dans le bâtiment se profile petit à petit. Le cascadeur n’a pas le
vertige, c’est plutôt pratique pour monter en hauteur. « J’ai fait un
bilan de compétences avec France Travail. Ça m’a conforté dans mon choix. Je
voulais m’investir dans un secteur où ça recrute. Je sais que la conjoncture
dans le bâtiment peut être compliquée mais je savais que ça allait bien chez
Landreau Sourisseau. »
Il prend alors rendez vous avec
François et ça matche. En novembre 2024, il se rend compte de la réalité du
travail en faisant un stage de deux semaines. « J’ai besoin de me
dépenser physiquement et ça stimule aussi intellectuellement. On a beaucoup de
choses à penser. » Il intègre ensuite l’entreprise via un dispositif
de France Travail. Et le 12 avril, il décroche son CDI en tant que plaquiste. « Je
me plais et c’est bien de se projeter sur du long terme ». Ici, il
apprécie de n’avoir à enfourcher que sa bicyclette pour rejoindre
l’entreprise : quoi de mieux en plus pour limiter son empreinte
carbone !
Dans l’entreprise, il apprécie
les liens qui se créent entre collègues et les divers partenariats noués avec
les associations. « Je n’ai réussi à aller qu’une seule fois à Poupet
déraille, cette année, grâce à l’entreprise, je vais pouvoir y retourner avec
ma compagne » s’enthousiasme-t-il.
Pour l’instant, Tony se
spécialise dans la plaquisterie mais il assure : « Je n’ai rien
contre l’idée d’élargir mes compétences. Je reste manuel, j’ai déjà posé un peu
de carrelage. Je veux surtout apprendre et je sais que j’ai besoin d’avoir plus
d’expérience. »
Nous lui souhaitons donc de
s’épanouir au mieux chez Landreau Sourisseau.