Quand il commence à compter le nombre d’années passées dans le bâtiment, ça lui fait un petit peu drôle : Et oui, voilà déjà 38 années que Benoît Durandet apporte sa pierre aux édifices.
Il ne compte plus les mètres carrées de plaques posées mais l’important c’est que là où il est aujourd’hui, il se sente bien.
Car cela ne fait pas si longtemps que cela qu’il emprunte la route de Saint Mars en passant par les Epesses pour rejoindre Saint Malo du Bois.
Benoît est arrivé dans un premier temps chez Landreau Sourisseau par le biais de l’intérim. C’était en 2018. Juste avant le confinement, il accepte la proposition de CDI.
Autodidacte, son métier il l’a appris sur le terrain ; d’abord dans une entreprise de plâtrerie, carrelage, pose de cheminée et de revêtements de sol.
« J’ai intégré une entreprise importante en 1988 de plafonds suspendus. Jusqu’en 2004, j’étais sur les chantiers. De 2004 à 2015, je suis devenu conducteur de travaux. »
L’entreprise ferme et Benoît avoue un « ras le bol » des chantiers industriels.
Ce qu’il recherchait à l’âge de la Sagesse, c’était une entreprise à taille humaine et une équipe forcément sympathique 😉
Bonne pioche car chez Landreau Sourisseau, il retrouve le contact avec les clients. Il aime la proximité avec les autres entreprises artisanales qui permet une cohésion pour le suivi des chantiers. Il apprécie également (surtout par les temps qui courent) de ne plus avoir à faire jusqu’à une heure et demie de route pour rejoindre un chantier.
Lorsqu’il sillonne les routes, il préfère largement le faire pour assouvir sa passion de motard avec sa 1700 VN Kawasaki !
A propos de son métier de plaquiste, il dit : « Les bases restent les mêmes. Il y a par contre l’évolution de la performance des matériaux notamment avec les notions d’acoustique mieux appréhendées aujourd’hui, également avec les plaques spécifiques pour traiter les pièces humides ou les plaques renforcées pour supporter le poids des meubles. »
Benoît, on pourrait le qualifier de force tranquille. Peut-être est-ce lié au bénéfice de l’âge ? : il sait où il va en appréciant son autonomie.
Alors, son chemin jusqu’à l’aube de la retraite, il entend bien le poursuivre ici. La proximité de son lieu de travail lui permet facilement de rejoindre son havre de paix où il aime cultiver son jardin, vivre à l’extérieur.
Avec Emmanuelle, sa moitié, ils ont su faire de leur lieu de vie un cocon où ils mettent à profit leurs compétences complémentaires. Elle, n’hésite pas à restaurer et redonner vie aux meubles pendant que lui agence pour que leur univers, pensé intégralement par eux même, soit un véritable lieu d’accueil.
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